Une lucarne s’éclaire, la femme de chambre surgit. Célestine raconte la servitude, la mascarade humaine, la capitale et ses places ingrates, son arrivée chez un couple normand, elle acariâtre, lui lourdaud, risibles. Le texte de Mirbeau est le socle d’une critique sociale, mais la parole de Célestine ne revendique et ne dénonce rien. Car dans l’intimité de son journal elle s’adresse au néant. Son langage est celui de son instinct, tout à la fois humain et inhumain, meurtri et meurtrier, jeune mais déjà amer.

Mise en scène : Charles Lee 

Avec : Sarah Gevart

Création lumière : David Bru 

Création costume : Rose Alenne 

Musique : Julien Huet

Régie : Quentin Heems